Une finale de Ligue des Champions, Nasser Al-Khelaïfi a rempli ses objectifs avec le PSG après des années d’échec au niveau européen.
Le président qatari, en poste depuis le premier jour en 2011, est donc en position de force à ce niveau. Mais pour le reste, cela rigole beaucoup moins. Les tensions en interne sont nombreuses, et Leonardo commence à perdre patience, coincé entre les exigences de Thomas Tuchel et les restrictions budgétaires imposées par son président. Une situation sulfureuse à laquelle s’ajoute des doutes au sujet du dirigeant qatari à l’intérieur même du club. Car sa présence sur le banc des accusés dans le procès lancé par la justice suisse pour l’attribution des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030 n’est pas anodine. S’il venait à être condamné, Al-Khelaïfi perdrait de sa légitimité et du crédit à tous les niveaux.
Très proche de l’Emir du Qatar, il ne sera pas désavoué, mais voir un président de club être condamné, même pour des faits qui ne sont pas directement liés à ceux de son club, peut aussi le faire rayer des instances comme le prévoient certains règlements, notamment à la LFP. De quoi remettre en cause son rôle, c’est selon L’Equipe, ce qui se murmure en interne du côté du Paris Saint-Germain. Surtout que, cela a déjà été connu du côté de l’Emirat, cette accusation de la justice suisse chagrine beaucoup Nasser Al-Khelaïfi, persuadé que ce procès alors qu’il a misé gros pour récupérer les droits des Coupes du monde en dépit de l’absence de concurrence, représente une attaque totalement illégitime. Il sera vite fixé, le président du PSG attend le jugement prévu pour le 30 octobre, alors que 28 mois de prison avec sursis ont été requis par le parquet suisse.