A domicile, Paris avait l’occasion de passer en tête du championnat en cas de victoire ce dimanche soir contre Monaco, mais les deux formations se sont finalement séparées sur un nul (1-1) après une rencontre intense et remarquable.
Annoncé comme le premier énorme choc de la saison de Ligue 1, le match entre le PSG et Monaco n’a pas déçu ce dimanche soir au Parc des Princes. Il est vrai que le scénario s’est avéré idéal pour que le spectacle soit au rendez-vous, Ibrahimovic d’une superbe extension, dont il a le secret, reprenait victorieusement un centre signé Maxwell (1-0, 5e) et lançait le match. Bien organisé, le PSG semblait avoir entamé la rencontre par le bon bout, mais un premier grain de sable allait dérégler la machine. C’est d’abord Thiago Silva qui devait abandonner ses coéquipiers, le défenseur brésilien se plaignant de la cuisse (14e). Paris devait se réorganiser, mais Monaco allait vite en profiter puisque sur sa première occasion, Falcao trompait Sirigu sur une tête (ou épaule) plongeante au premier poteau après un service de Moutinho (1-1, 20e). Ce but boostait l’ASM, mais le PSG allait se remettre dans le bon sens, Ibrahimovic se procurant trois énormes occasions, dont la dernière laissait un brin dubitatif, le Suédois préférant faire un geste compliqué plutôt que de servir Cavani clairement en position de marquer (42e).
Après la pause, le niveau était tout aussi intense, car si le Paris Saint-Germain avait le dessus, et qu’Ibrahimovic ratait encore de peu le cadre d’une talonnade inspirée (52e), Monaco n’était pas en reste et se procurait quelques grosses opportunités à l’image de cette frappe de Ferreira Carrasco (56e). Le match devenait nettement plus haché par les fautes, mais tout paraissait possible entre deux équipes qui n’avaient pas décidé d’en rester là. Blanc lançait Menez à la place de Verratti (76e), tandis Raggi succédait à Fabinho, plombé par les crampes (77e). Kurzawa faisait passer des frissons dans le dos des supporters du PSG, mais Sirigu veillait au grain sur la frappe du jeune monégasque (79e). La fin de rencontre devenait brouillonne, les deux formations étant physiquement dans le dur, mais tout semblait encore possible tant il y avait du KO dans l’air. A l’entame du temps additionnel, bien servi par Matuidi, Cavani ratait une première balle de match (92e), puis une deuxième sur une reprise qui passait à quelques centimètres du but monégasque (93e). Le score en restait finalement là.