Invité à s'exprimer sur la pression qui entoure la Belgique durant la Coupe du Monde 2018, Thomas Meunier n'a pas hésité à rabaisser un peu le Paris Saint-Germain.
Tout le monde le dit, l'exigence réclamée en sélection est toujours un cran au-dessus du niveau demandé en club. Mais au final, tout dépend du pays et du club en questions. Pour Thomas Meunier par exemple, la pression est plus importante en Belgique qu'au PSG. Questionné sur ses difficultés à franchir le cap des quarts de finale lors d'une grande compétition, que ce soit chez les Diables Rouges ou à Paris, le latéral droit de 26 ans estime que les deux cas sont différents, même si une situation est plus stressante que l'autre.
« Paris est un nouveau club qui s’enrichit chaque jour par les transferts qu’il fait, par sa communication, par son internationalisation. Pour moi, le fait que Paris n’ait pas encore passé les quarts de finale ou même gagné la Ligue des champions n’est qu’une question de temps, d’expérience et de maturité. Ça viendra un jour ou l’autre, c’est certain. Avec la Belgique, c’est différent. On a un groupe présent depuis des années, très talentueux et qui est arrivé à son apogée. Cette compétition-ci et la prochaine, dans deux ans, seront primordiales. Il y a une pression encore plus présente qu’au PSG », a lancé, en conférence de presse, Meunier, qui espère donc que les Belges poursuivront leurs bons débuts en Russie face à la Tunisie samedi pour transformer cette pression nationale en force.