La presse argentine a ouvertement attaqué la France avant la rencontre entre l'Argentine et le Venezuela. Le quotidien Olé a demandé aux Argentins de ne pas se comporter comme les supporters du Parc des Princes.
Alors qu'est elle déjà qualifiée pour le Mondial qatari qui aura lieu du 21 novembre au 18 décembre 2022, la sélection argentine va disputer ses deux derniers matchs de qualifications. Léo Messi et l'Albiceleste reçoivent le Venezuela ce samedi à la Bombonera avant de filer en Équateur le 30 mars. Mais l'intérêt de cette trêve porte plus sur le cas de Lionel Messi plutôt que sur celui de l'équipe nationale lauréate de la Copa America l'été dernier. En effet, la nation argentine a très mal digéré les sifflets du Parc des Princes à l'encontre du septuple Ballon d'Or après la débâcle de Santiago Bernabeu en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Cette saison au Paris Saint-Germain, l'ancien enfant du Barça fait l'objet de critiques après son rendement jugé trop insuffisant. La Pulga est impliquée sur 18 buts cette saison toutes compétitions confondues mais n'a marqué que deux fois, contre 11 passes décisives, en Ligue 1 malgré 18 journées disputées.
« Qui ne saute pas est un Français »
Lionel Messi laughing as he trains with the Argentina national team. pic.twitter.com/vOi6W1tOPk
— Roy Nemer (@RoyNemer) March 23, 2022
La Bombonera, dans laquelle évolue Boca Juniors, va-t-elle avoir le même comportement que le Parc des Princes ? Le quotidien Olé demande que non. Dans ses colonnes ce jeudi, le média argentin a taclé le peuple français en titrant : « Allez l’Argentine ! Qui ne saute pas est un Français ! » Olé en a rajouté une couche contre le PSG. « Après les sifflets au PSG, sera-t-il le Hit demain dans la Bombonera ? Messi se prépare pour l’adieu au pays avant le Mondial 2022 et nous nous préparons à l’applaudir » a écrit le média en question. Décrits comme une honte suprême et une humiliation sans nom, les sifflets du Parc des Princes face aux Girondins de Bordeaux le 13 mars devraient laisser place à une communion sans nom entre Buenos Aires et son Dieu vivant. Après quelques années compliquées en sélection, et des finales perdues (Coupe du Monde 2014 et trois finales de Copa America), Léo Messi a enfin gagné son trophée avec l'Albiceleste en juillet dernier face au Brésil de Neymar dans son célèbre Maracana. « Siffler Messi, c'est siffler l'un des symboles de l'Argentine » ont déclaré de nombreux argentins très furieux sur les réseaux sociaux, même si ces derniers avaient aussi sifflé Lionel Messi par le passé en raison de ses performances et son attitude en sélection.