Ce vendredi, les dirigeants du Paris Saint-Germain ont rendez-vous avec l'UEFA pour rencontrer les enquêteurs du fair-play financier.
Depuis le début de la saison, le club de la capitale française est pointé du doigt par l'instance européenne. Coupable d'avoir dépensé plus de 400 millions d'euros lors du dernier mercato estival, ce qui le pousse en dehors des clous du fair-play financier, le PSG va assurer sa défense à Nyon. Trois dirigeants franciliens seront présents en Suisse pour prouver notamment que les contrats de sponsoring signés avec des entreprises du Qatar ne sont pas surcotés. Sachant que d'après un travail de l’agence de marketing sportif Octagon, Paris doit ramener son contrat avec QTA à 50-70 ME, alors qu'il est actuellement de 100 ME. Un résultat négatif pour le club parisien, qui va donc contre-attaquer en présentant une étude de l'agence agrée Nielsen, selon RMC. D'après cette dernière, « la grande majorité des contrats de sponsoring du club sont corrects ».
Pour sa défense, Paris va aussi prouver qu'il a suivi les recommandations des enquêteurs de l’ICFC. Puisqu'il a vendu Lucas à Tottenham pour 28ME en janvier dernier, tout en se développant à l'étranger, et particulièrement en Chine, où le PSG vient de signer un contrat de plus de 20 ME. Une double ligne défensive qui peut permettre à Paris de passer entre les mailles du filet. Mais quoi qu'il en soit, l'UEFA ne prendra pas de décision vendredi, vu que les enquêteurs étudieront d'abord les nouveaux éléments avant de potentiellement transmettre le dossier à la chambre de jugement. Et en cas de sanction, qui peut aller de l’amende à la suspension des compétitions européennes, le PSG sera fixé sur son sort avant le mois de juin.