Nommé en janvier dernier, puis prolongé six mois plus tard, l'entraîneur Mauricio Pochettino n’a jamais fait l’unanimité chez les observateurs du Paris Saint-Germain. Beaucoup lui reprochent l’absence d’identité de jeu. Et en dehors du terrain, c’est sa communication qui commence sérieusement à agacer.
Si les matchs du Paris Saint-Germain et de ses stars sont particulièrement attendus, les conférences de presse de son entraîneur passionnent beaucoup moins. Mauricio Pochettino n’est pas un grand bavard auprès des journalistes et ne donne que très peu d’informations. La plupart du temps, le technicien se contente de défendre ses joueurs, de se cacher derrière les déclarations de ses dirigeants, ou d’esquiver les sujets sensibles, y compris sur ses choix tactiques. Dernier exemple ce samedi lorsqu’il a été interrogé sur la détermination que peut susciter l’affiche contre l’Olympique Lyonnais dimanche soir.
« Ce n’est pas une motivation particulière, a minimisé Mauricio Pochettino. La motivation est toujours là que ce soit en Ligue 1, en Ligue des Champions ou pour les matchs amicaux. » Finalement, l’ancien manager de Tottenham s’est uniquement lâché au moment de critiquer la prochaine trêve internationale, lorsque ses internationaux sud-américains ne reviendront pas à temps pour affronter Angers. Du coup, Daniel Riolo s’est de nouveau ennuyé et ne se gêne plus pour manifester son agacement sur Twitter.
« A l’image de son attitude et de son coaching »
« Les conférences de presse de Pochettino sont de plus en plus vides… On a beaucoup fustigé certains coachs français à ce sujet, mais là on n’est pas loin du néant… », a critiqué le journaliste de RMC, soutenu par Pierre Ménès. « En même temps c’est à l’image de son attitude et de son coaching », a ajouté l’ancienne tête d’affiche du Canal Football Club. Certains affirment régulièrement que la direction francilienne empêche ses entraîneurs de travailler librement. Mais pour le coup, ce n’est pas l’avis de Daniel Riolo. « Et c’est de la faute d’un club qui flingue tous les coachs... », a ironisé le chroniqueur de l’After. Au moins, contrairement à son prédécesseur Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino ne risque pas de tacler ses supérieurs.