Pour Stéphane Bitton, journaliste chez France Bleu Paris, le PSG est loin d'être en demi-finales malgré son bon résultat obtenu sur la pelouse du Bayern Munich. Tout reste encore à faire.
Au terme d'un match spectaculaire, le PSG a réalisé l'exploit de faire tomber le Bayern dans son antre de l'Allianz Arena. Dominés pendant la quasi totalité de la rencontre, les Parisiens ont été portés par un très grand Keylor Navas ainsi que par un Kylian Mbappé ultra décisif comme il avait pu l'être au Camp Nou. Souvent critiqué, Idrissa Gueye a lui aussi répondu présent. Stéphane Bitton a rendu hommages aux hommes forts du PSG. « Le meilleur gardien du monde, il était au PSG hier soir. La bataille du milieu de terrain, Paris l’a emportée. Neymar, Gueye, ils ont été exceptionnels. Et puis Mbappé. On dit que les grands joueurs ne manquent pas les grands rendez-vous. Face à Barcelone, face à Lyon, face au Bayern, il était là. Je l’avais traité de rigolo après le PSG-Lille. Je ne regrette pas. Je ne suis pas une girouette. Il faut dire quand ça va bien, et quand ça ne va pas » a expliqué le consultant de France Bleu Paris.
Rien n'est encore fait
Toutefois, le chroniqueur a tenu à mettre en garde les Parisiens, rappelant qu'au vu de la physionomie du match, la qualification était loin d'être acquise. « Rien n’a été normal dans ce match, rien n’a été logique. C’est peut-être aussi pour cela qu’on n’est pas prêt de l’oublier. 31 tirs pour le Bayern, 6 pour le PSG. 3-2 pour Paris. Une réussite totale. Le scénario, la neige, inoubliable. Ce matin, il y a mille raisons de croire en la qualification du PSG. Mais il y a aussi mille raisons d’avoir des angoisses pour mardi prochain. Les prochaines nuits vont être compliquées. J’aimerais dire que le PSG a un pied en demi-finale, mais non, Paris n’a rien fait encore. Il y avait deux enjeux hier : 1/Ne pas compromettre le match retour. C’est fait. 2/Marquer. Le PSG l’a fait trois fois. On peut espérer » a conclu le journaliste. Si le match retour s'annonce comme un vrai combat, le PSG reste en position favorable, d'autant plus que le Bayern sera à nouveau privé de cadres tels que Robert Lewandowski, Serge Gnabry et Leon Goretzka, touché lors du match aller.