L'attitude de Kylian Mbappé commence à sérieusement agacer d'anciens joueurs et des consultants. Tous attendent que la star du PSG prouve qu'il mérite d'avoir la grosse tête.
Kylian Mbappé a fait parler de lui dimanche lors de PSG-Bordeaux, et pas seulement en bien. Car quelques minutes avant de transformer en but une passe décisive d’Edinson Cavani, l’attaquant tricolore du Paris Saint-Germain avait eu un coup de colère lorsque ce même Cavani l’avait oublié devant le but. Une attitude qui a été stigmatisée, Kylian Mbappé semblant ne rien vouloir pardonner à ses coéquipiers, même à un joueur comme El Matador qui venait de marquer son 200e but avec le Paris SG. Pour Ludovic Obraniak, si le champion du monde a le droit d’avoir une haute estime de sa personne, il va surtout devoir montrer qu’il est capable d’assumer tout cela contre Dortmund lors du match retour de Ligue des champions.
Pour l’ancien joueur, désormais consultant, Kylian Mbappé doit prendre ses responsabilités et ne plus de contenter d’avoir des attitudes parfois dures avec ses coéquipiers. « C’est dans les moments difficiles qu’on voir s’affirmer les personnalités, bonnes ou mauvaises, et Kylian Mbappé quand ça va mal, il a un côté qui me déplaît fortement. Il y a une limite entre avoir du caractère et être caractériel. Cette frontière est très fine et lui il est souvent du côté caractériel plutôt que de montrer du caractère. Je veux bien qu’il aille voir Marquinhos et qu’il lui dise de faire le patron, mais quand toi tu te permets quand tu as perdu le ballon ou que tu n’as pas été servi de lever les bras ou de revenir en marchant, je ne suis pas d’accord. Ce genre d’attitude détruit un collectif. On connaît sa faculté à vouloir briller à travers les statistiques, moi je crois juste que Kylian Mbappé est un garçon qui a un boulard, mais un boulard assumé. Tant mieux, car les grandes stars l’assument, lui l’assume, j’espère qu’il répondra le 11 mars contre Dortmund, c’est là que je l’attends au tournant », prévient l’ancien international polonais. Dans deux semaines, on aura donc la réponse à cette attente de Ludovic Obraniak…ou pas.