Considéré comme un remplaçant au début de la saison par Unai Emery, Blaise Matuidi a retrouvé une place de titulaire au PSG depuis la fin du mois de septembre. Et ce retour en grâce, le milieu de terrain français sait d'où il vient.
Pour la plupart des joueurs de l'équipe de France, la reprise en club a été difficile cet été, après l'échec en finale du dernier Euro, le 10 juillet dernier au Stade France. Et cela a bien été le cas pour Blaise Matuidi. Revenu tardivement au sein du vestiaire parisien avec un déficit physique logique, mais aussi contrarié par un transfert estival avorté à la Juventus, où il aurait pu remplacer Paul Pogba, l’international tricolore a connu une remise en route très compliquée... Mais depuis quelques matchs, Matuidi va mieux puisqu'il est redevenu un titulaire à part entière dans l'entrejeu parisien, où il a retrouvé ses repères aux côtés de Motta et de Verratti. Une bonne nouvelle pour le club de la capitale française, mais aussi pour le joueur, qui a redoublé d'efforts pour retrouver sa place au sein de l'effectif francilien.
« Le fait d’avoir eu un statut peut-être remis en question ? Je ne dirais pas cela parce que l’entraîneur n’a pas eu cette pensée-là. Plusieurs événements ont fait que mon début de saison a été tronqué. Mon retour tardif aussi à cause de la sélection et de l’Euro. Ça peut arriver d’avoir un début de saison difficile, il faut travailler. J’entame ma 6e année au PSG. On ne m’a jamais fait de cadeaux… On parlait de Blaise Matuidi qui aurait du mal à s’imposer avec les entraîneurs qui arrivent, avec les joueurs qui arrivent. Je me suis dit : Blaise il faut que tu donnes tout comme tu as l’habitude de le faire. Ce qui compte, c’est le terrain, le reste c’est de la parole ! C’est ce qui fait que je suis encore là. C’est une remise en cause perpétuelle. J’essaie toujours d’élever mon niveau », a avoué, au micro de Bixente Lizarazu, Blaise Matuidi, qui sait très bien que rien n'est jamais acquis pour de bon dans le football moderne et encore plus au sein d'un grand club comme la PSG.