En colère après la défaite à domicile contre le Paris Saint-Germain (1-3) samedi, Andy Delort a poussé un coup de gueule contre l’arbitrage. Selon lui, l’assistance vidéo profite surtout aux clubs les plus importants.
Journée après journée, les polémiques sur l’assistance vidéo à l’arbitrage se multiplient. Joueurs, entraîneurs ou dirigeants, de nombreux acteurs continuent de se plaindre des décisions prises par les hommes en noir. Nouvel exemple ce jeudi lors de la conférence de presse de Montpellier, dont l’attaquant Andy Delort a critiqué l’influence du Paris Saint-Germain sur Antony Gautier et ses assistants à la VAR le week-end dernier.
« C’est compliqué de siffler un penalty contre Paris et en plus pour Montpellier, a constaté l’ancien Toulousain. Quand j’ai demandé à l’arbitre, il m’a dit qu’il n’avait pas besoin de regarder la VAR. Il faudrait que ce soit pareil pour tout le monde, selon le club, on va regarder jusqu’à 12 fois la vidéo, et une seule fois dans le sens inverse... Le traitement entre les clubs est différent, c’est sûr. Certains diront que non mais moi je le dis, c’est sûr et certain. Et tout le monde le sait. »
« Un ver de terre qui dépasse... »
« Même à la télévision, quand je regarde les matchs, les commentateurs, selon les clubs, ils vont esquiver ou au contraire, ils vont mettre tous les moyens pour vérifier s’il n’y a pas un ver de terre qui dépasse », s’est moqué le Montpelliérain. Il faut dire que l’avant-centre a de quoi en vouloir à cette technologie. La vidéo l’avait notamment privé de deux buts à Marseille (1-1) en septembre dernier.
« C’est sûr que moi j’ai les boules par rapport à la VAR, mais bon ce n’est pas grave. Sans la VAR, et si j’avais marqué mes deux penalties, je serais le meilleur buteur du championnat. Mais bon, avec des si, je serais au Real Madrid », a plaisanté Andy Delort, loin d’être le premier à dénoncer un arbitrage à deux vitesses en Ligue 1 et dans beaucoup d’autres compétitions.