La situation de l'entraîneur du Paris Saint-Germain n'est peut-être pas aussi claire qu'on le dit. Du côté du Qatar, on commence à s'agacer et cela n'est jamais bon.
La semaine a été compliquée pour Luis Enrique, puisque après la défaite à Munich, le PSG a enchaîné avec un triste nul face à Nantes. Résultat, alors qu'on attend toujours l'officialisation de sa prolongation de contrat, on parle désormais de ses relations de plus en plus critiques avec Dembélé, Kolo Muani ou bien encore Barcola. Et surtout, plusieurs sources indiquent que l'entraîneur espagnol commence à perdre un vestiaire où personne n'ose plus rien dire. Pour Nasser Al-Khelaifi, les choses sont claires : « Luis Enrique est le meilleur du monde. »
Sauf que le président du Paris Saint-Germain a un patron au-dessus de lui, c'est Tamim ben Hamad Al Thani, l'Emir du Qatar. Ce dernier n'a pas les yeux rivés sur les champions de France, mais ces dernières semaines, il regarde tout de même ce qu'il se passe avec Luis Enrique. Samedi soir, ce dernier a craqué en fin de match et cela a provoqué une scène pas si anodine.
Luis Enrique et son coup de colère alertent le PSG
En effet, dans une séquence saisie par les caméras de DAZN, juste avant le coup de sifflet final, de rage, Luis Enrique a violemment frappé du pied dans une bouteille. Et cette bouteille est venue atterrir proche de la tribune VIP où se trouvaient également des dirigeants du PSG fait remarquer Le Parisien. Tout le monde a donc vu le coup de furie de l'entraîneur et cela a forcément démontré que ce dernier perdait ses nerfs. Le climat n'est donc plus tout à fait serein au moment où le Paris Saint-Germain aborde la dernière ligne droite en 2024, avec surtout le déplacement du 10 décembre à Salzburg en Ligue des champions. Une vraie balle de match pour Paris, actuellement dans la zone rouge et qui doit impérativement s'imposer sous peine de vivre une élimination tristement historique.
L'Emir du Qatar s'agace un peu
Ce match, il n'y a pas que Luis Enrique, ses joueurs et les supporters du PSG qui l'ont entouré en rouge sur le calendrier. Car du côté du Qatar, on aura un regard très attentif sur ce qu'il va se passer en Autriche et sur la manière dont l'entraîneur espagnol va se comporter. « Malgré le blanc-seing signé à Luis Enrique, Doha regarde la situation avec attention, quelque peu déçu par la tournure des événements. Surtout en Ligue des champions », expliquent Marc Mechenoua et Adrien Chantegrelet, qui suivent au quotidien le Paris Saint-Germain pour le compte du média francilien. Tamim ben Hamad Al Thani est prêt à laisser du temps au chouchou de Nasser Al-Khelaifi, mais pas à mettre en danger le PSG. On l'a vu dans le passé, même des entraîneurs comme Laurent Blanc et Thomas Tuchel, pourtant appréciés du président parisien, sont rapidement passés à la trappe.