Meilleur buteur du PSG et décisif avec l'Equipe de France, Bradley Barcola réalise un début de saison canon. Cependant, certaines voix essayent de calmer l'excès d'enthousiasme ambiant. Après Kylian Mbappé, c'est Luis Enrique qui a prévenu les journalistes.
Alors que Kylian Mbappé et Antoine Griezmann sont à la peine avec les Bleus, les journalistes français n'ont qu'un nom à la bouche en ce début de saison : Bradley Barcola. L'ancien lyonnais est l'homme fort du PSG depuis la reprise. Il a marqué quatre fois lors des trois premiers matchs du club parisien en Ligue 1 et ce fut rarement des buts moches. Preuve de sa bonne forme, Barcola a aussi été à la fête en équipe de France. Il a inscrit un but contre l'Italie, réalisant une entrée correcte contre la Belgique. En ce moment, aucun joueur français et peu de joueurs au monde rivalisent avec l'ailier du PSG.
Luis Enrique calme la presse pour Barcola
La presse est élogieuse avec le jeune crack parisien et Kylian Mbappé s'est joint au concert de louanges pour son ex-coéquipier du PSG. Cependant, le néo-madrilène a demandé aux journalistes de ne pas être trop excessifs avec Barcola, anticipant une possible baisse de régime du joueur formé à l'OL. « J'espère que vous allez l'épargner quand il aura des matchs où il ne marquera pas », avait lâché le capitaine des Bleus. Une prudence vue comme de l'amertume supposée chez certains observateurs. Cependant, Luis Enrique a emboîté le pas de son ancien protégé pour répéter la même chose en conférence de presse avant PSG-Brest.
Luis Enrique : « Ça parle de Barcola mais tout le monde disait qu’il ne pouvait pas jouer, sans expérience et pas prêt pour la LDC. C’est un joueur équilibré, humble. […] C’est une version de Barcola très puissante, qui aura des hauts et des bas et ce sera normal. » pic.twitter.com/jNKOF5VpU4
— Canal Supporters (@CanalSupporters) September 13, 2024
« Aujourd'hui, tout le monde parle de lui. Mais rappelez-vous après le match face à Newcastle la saison dernière... On disait qu'il ne pouvait pas jouer, qu'il n'avait pas d'expérience, qu'il n'était pas prêt pour la Ligue des champions. Mais notre chance, c'est qu'il est équilibré, humble, sensé et réfléchi. Il a de très bonnes valeurs familiales. C'est quelque chose qui se remarque. […] Il faut gérer ça avec la plus grande normalité. S'il a réussi à surmonter les difficultés après Newcastle, où il avait manqué quelques occasions, et que maintenant il est devenu le meilleur joueur du monde... Bradley est très bien entouré. Pour lui comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas dans la saison. La presse veut toujours tout voir en blanc ou en noir, du top au désastre, mais la vie, c'est plutôt une nuance de gris », a averti le coach parisien, lequel espère un peu de raison et moins d'enflammade pour celui qui vient de fêter ses 22 ans seulement.