Accusé souvent de trop marcher sur un terrain, Lionel Messi s’active en général quand le ballon est à ses côtés.
L’Argentin n’est pas un apôtre du pressing et du repli défensif, et il aime se faire oublier par les défenses en trainant, souvent hors-jeu avant d’être concerné par l’action. Cela donne une impression qui est souvent confirmée par les chiffres impitoyables. Alors que Kylian Mbappé enchaîne les sprints sous le maillot du PSG, Lionel Messi est beaucoup plus mesuré dans ses efforts.
73.600 kilomètres en deux mois, qui dit mieux ?
En revanche, il y a un domaine où l’ancien barcelonais est le champion du monde toutes catégories, c’est celui des kilomètres parcourus en avion. Le Parisien s’est penché sur l’intense activité de Lionel Messi et le calcul est assez vertigineux. Entre son premier passage à Dubaï le 13 décembre, et la prochaine trêve internationale en Argentine, l’Argentin aura fait 11 voyages long trajets pour un total de 73 600 kilomètres parcourus. A cela s’ajoute donc le décalage horaire et forcément le fait de devoir rester assis, ou allongé, dans un avion pendant plus d’une centaine d’heures. Un problème pour un joueur qui a du mal à retrouver sa meilleure condition physique, et doit tout de même digérer ces changements d’atmosphère et de températures permanent ?
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Pas forcément selon Alexandre Marles, l’ancien préparateur physique du PSG, pour qui Lionel Messi n’est pas un voyageur comme les autres. « Le planning est chargé, mais ce n’est pas hyper inquiétant. Ça peut paraître énorme sur le papier, mais ce n’est pas problématique. Déjà, il ne voyage pas comme nous. Il a des jets privés où il peut dormir avec des lits, des chambres… C’est certain que d’aller en Amérique du Sud pose plus de problèmes, avec le décalage horaire et des vols plus longs. Mais il l’a déjà fait. Ce n’est pas le bout du monde. Et puis, quand il arrive en Argentine, il est aussi chez lui, donc il n’est pas trop décalé », a souligné Alexandre Marles, qui rappelle que Lionel Messi peut profiter de tous les conseils et appareils à volonté durant ses vols, notamment pour éviter les contrecoups physiques. Il n’empêche, qu’avec 14 trajets de plusieurs milliers de kilomètres chacun en deux mois, l’Argentin de 34 ans va peut-être à un moment devoir se calmer pour garder un peu de fraicheur quand les matchs vaudront de l’or.