Alors que 150 Ultras du Paris Saint-Germain étaient autorisés à assister ensemble au match de championnat contre les Girondins de Bordeaux (2-0, le 1er octobre), certains membres du Collectif Ultras Paris (CUP) ont été refoulés à l’entrée du Parc des Princes.
De quoi relancer les tensions entre les différentes parties, sachant que les supporters recalés ne sont pas interdits de stade. Du coup, le CUP a décidé de boycotter les prochaines rencontres du PSG tant que la situation ne sera pas débloquée avec la préfecture, la seule responsable selon James, le porte-parole de l’Association de Défense et d'Assistance Juridique des Intérêts des Supporters (ADAJIS).
« Les discussions sont en cours, il est hors de question que nous supporters, soyons dans l'illégalité. Il faut voir tous ensemble avec la préfecture pour connaitre sa position car elle dit oui pour un test d’un côté mais non à certaines personnes de l’autre, a-t-il regretté dans un entretien accordé à Yahoo Sport. Aujourd'hui, nous avons besoin que la préfecture se positionne clairement. »
Une réponse décisive de la préfecture ?
« Nasser Al-Khelaïfi veut que ça avance, a précisé James. On voudrait que la préf nous rencontre et nous donne clairement sa position. On parle de 16 personnes quoi ! Ce que nous disons aux pouvoir publics c'est qu'on ne va pas prendre de risques tant que les conditions ne sont pas réunies. On sera ravis de faire les choses une fois que les choses seront claires. » L’ADAJIS va donc envoyer un courrier à la préfecture dont la réponse pourrait faire avancer les choses dans les prochains jours.