Les premiers matchs avaient été trompeurs, le changement d’entraineur et de système du Paris Saint-Germain va assez logiquement mettre du temps à être assimilé à tous les niveaux, et coûtera certainement encore des points au champion de France.
Des difficultés attendues après trois saisons pleines avec Laurent Blanc, et un jeu au style clairement marqué. Toutefois, la patience n’est pas forcément le point fort dans le monde du football, et notamment au sein d’un club aussi ambitieux que Paris. C’est pourquoi le mois de janvier pourrait être décisif, alors qu’il y a peu de chances que le PSG ne soit plus en course en Ligue des Champions ou en Ligue 1 à ce stade de la saison. Selon L’Equipe, trois gros dossiers pourront déterminer le reste de la saison du club francilien.
Il s’agit tout d’abord du dossier bien connu du recrutement d’un défenseur central. Un besoin identifié en cas de coup dur à ce poste, où la rotation se limite à trois éléments, aussi doués soient-ils. Trois pistes sont étudiées : Victor Lindelöf, le Suédois du Benfica, Rodrigo Caio, le Brésilien de Sao Paulo, et Antonio Rodiger, l’international allemand de l’AS Roma. Et selon le quotidien sportif, il sera impossible de recruter sans mettre 30 ME sur la table.
Le deuxième défi sera de parvenir à rendre exploitable rapidement le recrutement déjà effectué de Giovani Lo Celso. Certes, l’Argentin est très jeune, mais il pourrait apporter de la fraicheur dans un rôle de meneur offensif où Ben Arfa, Pastore voire Di Maria n’ont pas encore vraiment pris les commandes cette saison.
Enfin, le dernier défi est peut-être le plus délicat, et le plus surprenant. En effet, Unai Emery a fait le point avec son staff et ses dirigeants, et il s’est avéré que, malgré les trois mois de mercato, aucun réel remplaçant à Edinson Cavani ne se trouve dans son effectif. Recrutés cet été, Hatem Ben Arfa et Jesé ne sont pas des vrais avant-centres, tandis que Jean-Kevin Augustin est jugé trop tendre si jamais l’Uruguayen venait à se blesser, et qu’il fallait une pointe à aligner pour de très gros matchs. Un défi de taille pour Paris, dont le début de saison en demi-teinte aura au moins permis d’identifier des problèmes à des postes clés en vue du printemps.