Qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le PSG est sur son tableau de marche en Coupe d’Europe, même si la première place qui peut être si cruciale est loin d’être gagnée. Même chose en championnat, où Paris a laissé filer des points, et également laissé filer Nice. S’il est d’accord pour attendre avant de juger Unai Emery, Christophe Dugarry se pose tout de même des questions, et notamment sur la gestion estivale du marché des transferts, et les ambitions réelles du PSG. Pour le champion du monde 1998, les torts sont visiblement partagés entre des dirigeants qui n’ont pas réalisé un mercato transcendant, et un entraineur qui n’a vraiment pas été gourmand à son arrivée.
« Il faut lui laisser du temps, oui puisque son bilan n’est pas si négatif que ça… 20 buts marqués, 7 encaissés, c’est identique aux stats de Laurent Blanc la première année. Il est dans la moyenne de ce qu’affiche le PSG, mis de côté la saison dernière, qui était exceptionnelle. Donc oui, mais le contenu compte aussi. Dans le jeu, par rapport à Ancelotti ou Blanc, nous ne sommes pas satisfaits. Le PSG est censé être meilleur d’année en année, et là pour la première fois depuis QSI on sent que l’équipe est moins forte que les saisons précédentes… On ne la sent pas capable de franchir un palier en Ligue des Champions. Tout n’est pas de sa faute non plus, David Luiz part au dernier moment, on ne lui recrute pas grand monde, mais il n’a pas l’air d’avoir demandé beaucoup… Ce qui fait qu’on est durs avec Emery, c’est aussi le silence de sa direction. On ne sait pas quels sont les objectifs de ce club. J’ai envie de les entendre. Pourquoi on n’a pas mieux recruté, c’est une année de transition ? », a lancé Christophe Dugarry sur RMC. Personne au club n’a en tout cas évoqué cette possibilité, même s’il faut bien reconnaître qu’à l’heure actuelle, le PSG fait moins peur en France comme en Europe.