Entre le Collectif des Ultras Paris et les dirigeants du PSG les choses n'ont pas évolué et la présence des supporters contre Bruges n'est pas acquise. On en sait un peu plus sur la brouille entre le CUP et Paris.
Face à Dijon, vendredi soir, le Paris Saint-Germain n’a pas pu compter sur le soutien de ses supporters les plus chauds, le Collectif Ultras Paris ayant boycotté ce déplacement, tout comme il menace de rater la réception de Bruges mercredi soir au Parc des Princes en Ligue des champions. Et la manifestation organisée cette semaine devant le siège du PSG n’a pas fait évoluer les choses. Mais ce samedi, Le Parisien fait quelques révélations sur la nature exacte du contentieux entre le CUP et le Paris SG.
Cette situation explosive a pris de l’ampleur contre l’OM pour une raison simple. « Ce mouvement de colère ne serait sans doute pas arrivé sans la procédure d’interdiction administrative de stade, lancée contre un des meneurs du mouvement parisien (…) Alors que la procédure est en cours et lui a été notifiée à Bruges, il aurait subi des intimidations physiques lors du clasico. Des supporteurs parisiens étaient partis dans les coursives pendant le match pour tenter de prendre en chasse deux « gros bras ». Selon le CUP, ceux-ci auraient été mandatés par la société de sécurité Olips. Celle-ci est visée, tout comme les services de police et certains salariés du PSG. Ils ont en commun leur proximité avec l’ancienne tribune Boulogne et/ ou avec l’ancienne direction de la sécurité parisienne, hostile au retour des Ultras en 2016 », explique le quotidien francilien. Globalement, le Collectif Ultras Paris estime être ciblé par une stratégie concertée de certains revanchards qui souhaitent tout faire pour nuire au CUP.