Après la victoire du Paris Saint-Germain contre l’Olympique Lyonnais (4-2), Leonardo a pris la parole afin de faire descendre la pression, à une semaine du choc face au Borussia Dortmund.
Sur l’antenne de Canal Plus, le directeur sportif du PSG regrettait notamment le climat négatif instauré par certains observateurs à ses yeux. « On est tranquilles. On a envie de jouer les huitièmes, les quarts, les demies, et qui sait un jour la gagner ? Une négativité commence à sortir, je n’aime pas. On doit sortir de ça. C’est pour la France, si on va en finale, ce sera bien pour tout le monde. Ce n’est pas interdit d’être content. Je suis heureux » indiquait notamment Leonardo. Des déclarations qui ont surpris Christophe Dugarry, lequel a réagi sur l’antenne de RMC. Et pour le champion du monde 1998, ce ne sont pas les journalistes qui ont créé un climat négatif autour du Paris Saint-Germain… mais bien Kylian Mbappé et Thomas Tuchel, lors de leur embrouille en plein match face à Montpellier il y a une semaine.
« Leonardo est dans son rôle. Mais sincèrement, moi je ne vois pas de négativité autour du Paris Saint-Germain. Sur Neymar, on en fait des tonnes en disant que tout allait bien, qu’il était heureux. Qui est en colère ? C’est Mbappé quand il sort à 20 minutes de la fin. C’est Tuchel qui est en colère quand il voit la réaction de Mbappé, qui est énervé ? Leonardo est le premier à dire qu’il a les deux meilleurs joueurs du monde, que tout va bien, que tout est heureux. Mais les réactions des uns et des autres, on les voit, on les interprète. Ce n’est pas nous qui créons des choses de négatives autour du Paris SG. Dans l’interview, il dit que ce n’est pas grave s’il perd contre Dortmund mais il dit aussi qu’il a deux des quatre meilleurs joueurs du monde… Donc en cas d’élimination face au Borussia, ce sera très grave ! Tu as beau être un directeur sportif heureux, tu dois être un directeur sportif qui atteint des objectifs plus élevés que les 8es de finale de la Ligue des Champions » a commenté le consultant de la radio, pour qui les consultants et les journalistes n’ont rien à voir avec le climat négatif dans lequel se trouve le Paris Saint-Germain.