Si Leonardo a eu la peau de Thomas Tuchel, il lui sera plus difficile d'avoir celle de Nasser Al-Khelaifi. Le directeur sportif du PSG et son patron ne s'entendent plus du tout.
La trêve de Noël n’a pas été calme du côté du Paris Saint-Germain où contre toute attente Thomas Tuchel a été viré manu militari au lendemain de la nette victoire contre Strasbourg. Une sanction validée par l’Emir du Qatar qui n’appréciait pas d’entendre l’entraîneur allemand se prendre continuellement de ses conditions de travail. En faisant venir Mauricio Pochettino, Doha a voulu rappeler qui était le seul et unique décideur, et qu’entre Leonardo et Nasser Al-Khelaifi c’était toujours le président du PSG qui était le chouchou de l’Emir. Car selon Libération, le directeur sportif brésilien et le boss qatari du club de la capitale ne peuvent plus se sentir et le clash n 'est jamais très loin dans le couloir du Parc des Princes. Les deux hommes seraient en froid depuis des mois, et chacun tente de se faire valoir auprès de Doha afin de surpasser l’autre.
Leonardo et Al-Khelaifi en guerre frontale
Selon Grégory Schneider, l’ambiance est réellement polaire entre Leonardo et Al-Khelaifi. « Ce sont les dirigeants qui ont débranché Tuchel. A commencer par Leonardo. Or celui-ci n’a pas choisi Pochettino : ce privilège est revenu au président du club, Nasser alKhelaïfi. Il faut y voir la marque, très particulière, de Doha dans la gestion du club : « Manager en entretenant le conflit, décrypte un ex-salarié du club. Donner de la marge à Leonardo tout en la restreignant par ailleurs. » C’est-à dire en appuyant ponctuellement le choix d’Al-Khelaïfi, dont les relations avec le Brésilien sont détestables depuis des mois : l’un et l’autre courent après cette sacro-sainte influence auprès de Doha, c’est-à-dire le pouvoir », explique le journaliste de Libération, qui affirme que Leonardo et Nasser Al-Khelaifi se retrouvent sur un seul, celui de faire croire que les prolongations de Neymar et Kylian Mbappé sont imminentes. Ce qui ne serait pas tout à fait le cas.