A l’heure où l’avenir de Lionel Messi commence à sérieusement inquiéter du côté du FC Barcelone, le PSG peut-il s’offrir le prodige argentin ?
Probablement sur le plan financier, mais pas sur le plan sportif, le quintuple Ballon d’Or n’envisage pas une seule seconde de jouer en Ligue 1, et son père l’a bien fait savoir à Nasser Al-Khelaïfi à chaque fois que le contact a eu lieu. Néanmoins, pour faire venir l’été prochain une grande star à l’image de ce qui a été réalisé par le passé avec Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani ou Angel Di Maria, le PSG espère pouvoir disposer d'un pouvoir financier supérieur.
Mais le PSG a toujours l’UEFA et son fair-play financier dans les pattes, et cela a un impact direct sur le pouvoir économique du club de la capitale. Depuis 2011 et l’arrivée des Qataris, les revenus ont explosé en ce qui concerne la billetterie, le sponsoring, les partenariats, les droits télés, le merchandising et bientôt les discussions sur le futur contrat de l’équipementier. Les dirigeants du PSG ont donc formulé un vœu pour l’année à venir rappelle L’Equipe : celui de voir l’UEFA enfin comptabiliser la totalité des 200 ME que verse de l’office du tourisme du Qatar chaque année.
Jusqu’à présent, sur ce contrat toujours très discuté, les experts financiers de l’UEFA n’ont validé que 100 des 200 ME dans la prise en charge des comptes du club sur le plan européen, limitant ainsi l’investissement possible, même s’il demeure copieux. En mars, la question se posera à nouveau, et cette fois-ci, les dirigeants qataris estiment, qu’avec le rayonnement du PSG à l’international comme le démontrent les études sur la popularité du club et ses ventes de maillot, ce contrat à 200 ME sera accepté dans sa totalité, ce qui donnera un sacré pouvoir économique en plus au champion de France en vue du marché des transferts.