Après quatre années très – trop ? – régulières sous Laurent Blanc, le PSG a décidé de changer radicalement de fonctionnement cet été. A moins que...
Nouvel entraineur, nouveau système, et le départ de la grande star Zlatan Ibrahimovic à digérer. Arrivé avec ses principes, ses méthodes de jeu et ses certitudes, Unai Emery a tout d’abord beaucoup séduit, avant que l’état de grâce ne s’arrête aux premiers résultats négatifs. L’entraineur espagnol possède-t-il un effectif capable de se projeter rapidement vers l’avant, et de multiplier les efforts pour mettre un rythme effréné ? Pas sûr quand on connaît le profil des Motta ou Verratti, qui ont dicté un jeu de possession depuis des années à Paris. Et sur ce que l’on a vu face à Ludogorets, on peut se demander si Emery n’a pas renié sur ses principes. Tout d’abord avec un onze de départ digne de Laurent Blanc, dans la composition comme dans la formation, puis avec un jeu posé et de conservation, avec beaucoup moins de projection des latéraux et de profondeur, les deux marques de fabrique d’Emery. Le vestiaire a-t-il eu gain de cause ? C’est ce que laisse clairement penser Thiago Motta.
« Nous avons essayé de contrôler le match dès le début, mais même après le but, nous avons continué à poser notre jeu, c’est le point positif », a confié au Parisien Thiago Motta, loin de sa forme optimale, mais qui ne cache pas se sentir à l’aise aux cotés de Matuidi et Verratti. Si Adrien Rabiot devrait rapidement revenir dans le onze de départ avec son bon début de saison, cela pourrait être plus difficile pour Krychowiak, qui préfère le jeu à vive allure que la multiplication des passes, et cela s’est vu lors des dernières apparitions du Polonais.