Sans même parler des discussions pour faire venir Paul Pogba, le Paris SG s’est refait une santé sur le marché des transferts cet été. Cela ne plait pas à tout le monde.
Faire signer Wijnaldum, Hakimi, Donnarumma et Sergio Ramos, même pour des Parisiens habitués à être gâtés, cela semblait quelque peu irréel au début de l'été. Mais le Qatar a clairement décidé de profiter de la crise sanitaire et financière, et de l’assouplissement du fair-play financier qui en a découlé, pour mettre le paquet. Une attitude qui impressionne, mais qui énerve aussi chez les autres grands clubs européens. Le FC Barcelone n’ose plus parler d’un joueur du PSG et ne veut pas que les dirigeants parisiens évoquent ne serait-ce que le nom de Lionel Messi, tandis que le Real Madrid ne tente pas sa chance non plus dans le dossier Kylian Mbappé de peur d’énerver le club français. Du côté de Dortmund, on s’est mis sur la même ligne que le Bayern Munch, en expliquant qu’il n’était pas normal qu’un état finance ainsi un club de foot avec des fonds illimités. Et en Allemagne, il est visiblement difficile de digérer que le fair-play financier ait été mis sous le tapis aussi facilement.
« Je ne suis pas envieux. Si je devais saluer l'émir du Qatar toutes les semaines, ce ne serait pas mon truc, je pense que c'est mieux comme ça. Dès que les États jouent un rôle, ils ont de nombreuses options pour contourner certaines choses. Ce qui est crucial maintenant et où je suis d'accord avec le Bayern : en tant que clubs allemands, nous devons adopter une position ferme lorsqu'il s'agit d'assouplir encore davantage les règles du fair-play financier, voire de les suspendre complètement. Nous devons argumenter contre cela avec tout ce que nous avons à notre disposition », a prévenu sur Sky Germany Hans-Joachim Watzke, le directeur général du Borussia Dortmund, qui sait que le mercato n’est pas la meilleure période pour son club. Il vient en effet de perdre Jadon Sancho pour Manchester United, et a de grandes chances de voir Erling Haaland partir aussi, cet été ou le prochain.