Le nom de Nasser Al-Khelaïfi ressort dans beaucoup d'affaires ces derniers temps. Le président du PSG a le soutien de l'Emir, même s'il y a des limites.
Les affaires se multiplient autour du Paris SG depuis la reprise de la saison. S’il est fréquent de voir le club parisien être perturbé par des affaires extra-sportives et ça depuis des années, l’accumulation des dernières semaines fait tout de même mal. Entre l’affaire de chantage sur fond de corruption et de vie privée, les policiers qui « oublient » de démissionner quand ils travaillent pour le PSG, des lobbyistes invités VIP accusés d’espionnage et de fraude et bien évidemment l’armée numérique capable de viser les dirigeants ou joueurs parisiens, le nom de Nasser Al-Khelaïfi revient très souvent dans des enquêtes de police. Pour le moment, à part le dossier Tayeb Benabderrahmane où son implication est établie dans cette tentative de chantage dont il aurait été victime, le président du PSG ne s'est jamais retrouvé accusé directement. Mais dans les colonnes de L’Equipe, l’entourage d'Al-Khelaïfi a tenu à mettre les choses au clair, expliquant que le dirigeant qatari était totalement innocent dans cette affaire de chantage et d'emprisonnement violent au Qatar.
Le Qatar a confiance en Al-Khelaïfi, mais...
« Les documents détenus ne sont liés qu'à la vie privée de Nasser Al-Khelaïfi. Pendant des jours, nous avons entendu des conférences de presse farfelues et des tweets ridicules d'un faux avocat discrédité disant que les documents avaient des liens avec l'attribution de la Coupe du monde. Il y a des personnes inculpées aujourd'hui, et ce n'est pas Nasser al-Khelaïfi », a souligné le clan du dirigeant parisien. Ce dernier n’est pas directement accusé, et c’est un élément important. Selon le quotidien sportif, « NAK » a toujours le soutien total de l’Emir Al-Thani, qui lui fait confiance avec sa dizaine de casquettes, de ministre du Qatar, à président de la Fédération de Tennis, en passant le PSG, BeIN Sports, la LFP, l’ECA etc… Mais il y a un élément qui peut faire tourner les choses au vinaigre.
A Doha, ces bruits ne sont guère appréciés, mais Al-Khelaïfi a la confiance des hauts dirigeants. Toutefois, si son nom venait à sortir du chapeau comme celui d’un personnage par exemple au courant et à l’initiative de l’armée numérique servant à taper sur ses propres joueurs, son crédit serait alors largement dépensé. Le doute serait en tout cas, pour la première fois en plus de 10 ans, permis sur le poste de Nasser Al-Khelaïfi à la plus haute fonction du PSG. La confiance reste de mise, mais le Qatar, qui tient à son image, sera tout de même attentif aux développements de ces différentes affaires, qui sont quasiment toutes concernées par une enquête de police pour le moment.