Les rapports entre le Qatar et le Paris Saint-Germain font couler de l'encre et de la salive, entre ceux qui estiment que l'argent venu du pays gazier est moins propre que celui venu de Chine ou du pays de Donald Trump, et ceux qui voient dans le Qatar un propriétaire comme un autre pour le PSG. Ce samedi, dans une chronique pour Libération, l'écrivain et journaliste Mathieu Lindon évoque cette relation entre le Qatar et le PSG, faisant remarquer avec malice, à la veille de Paris SG-OM qu'on pouvait tout reprocher au boss du club de la capitale sauf d'acheter des matches en Ligue des champions.
« Si j’ai bien compris, le Qatar est le pays de l’argent et du football. Pourtant, s’il y a une chose qu’on ne peut pas lui reprocher, c’est d’acheter les matchs. Année après année, le PSG apporte la preuve éclatante de son innocence à l’Europe et au monde entier. Il n’y a pas que l’argent et le pétrole qui coulent à flots, aussi le club parisien. Il a vraiment la barakaka. C’est tout à l’honneur du football car si les Qataris montaient une écurie de Formule 1 avec le meilleur ingénieur, la meilleure voiture et le meilleur pilote, ils arriveraient sûrement à gagner au moins un Grand Prix.Tandis que le football résiste, gloire au PSG », écrit avec malice Mathieu Lindon, visiblement marqué par l'élimination récente du Paris Saint-Germain en Ligue des champions.