Avec le rachat du club par le Qatar en 2011, le Paris Saint-Germain est entré dans un nouveau monde financièrement.
Sur le marché des transferts, le club a eu les moyens de s’acheter des joueurs de classe internationale à l’instar de Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou plus récemment Kylian Mbappé, Neymar et Mauro Icardi. Mais au-delà de l’achat de joueurs, le Qatar a permis au Paris Saint-Germain de développer son modèle économique avec un marketing digne d’un grand club européen et des recettes impressionnantes les jours de match. La Harvard Business School s’est penchée sur la situation économique du Paris Saint-Germain en dévoilant quelques chiffres, confirmés par le champion de France dans un communiqué officiel.
« Sur le plan économique, le PSG enregistre une forte croissance depuis sa reprise par QSI. Les recettes sont passées de 95 millions d’euros lors de la saison 2010-2011 à 637 millions d’euros lors de la saison 2018-2019. (…) Grâce aux améliorations apportées aux tribunes et aux zones hospitalité, les recettes des jours de matches ont quadruplé, passant de 24 millions d’euros pour la saison 2010-2011 à 115 millions d’euros pour la saison 2018-2019. (…) Les recettes commerciales, qui englobent le sponsoring, le merchandising et les partenariats ont été multipliées par douze, de 26 millions d’euros à 366 millions d’euros, en l’espace de huit ans. (…) La présence officielle du PSG sur les réseaux sociaux a elle aussi connu une progression remarquable. Alors que le club comptait 500 000 followers sur l’ensemble de ses plateformes en 2011, il en recensait près de 81 millions en 2020 » est-il notamment écrit sur le site officiel du Paris Saint-Germain. Des chiffres assez dingues, qui permettent de mesurer à quel point la venue du Qatar a fait basculer le club de la capitale française dans une nouvelle dimension.