Voilà un an que le Qatar, pendant la Coupe du monde, se préparait à deux changements financiers majeurs sur ses investissements en Europe. La vente d’une partie du PSG et le rachat d’un club de Premier League doivent prendre forme d’ici la fin de l’année.
Si l’Arabie Saoudite s’interroge régulièrement sur sa volonté d’investir massivement dans un deuxième club européen après Newcastle, le Qatar ne se pose plus la question. L’Emirat a déjà pris des parts dans plusieurs autres clubs européens, comme Braga, et a failli racheter Manchester United pour en devenir le nouveau propriétaire. L’idée d’investir en Premier League est toujours dans la tête de Qatar Sports Investments même si le club visé ne sera pas n’importe lequel.
Selon le média spécialisé dans la finance City AM, Vanessa Gold, fille de l’ancien propriétaire de West Ham récemment décédé, a fait savoir qu’elle était ouverte à la vente de 25 % des parts du club londonien. Pour cela, QSI a été contacté en raison de son intérêt à miser sur le championnat anglais et ses clubs les plus prestigieux. Mais selon City AM, le Qatar a refusé cette possibilité, pour la simple et bonne raison que des discussions sont déjà en cours depuis des mois avec Tottenham. Daniel Levy envisage lui aussi de céder une partie de son club aux intérêts de l’Emirat, et le Qatar ne souhaite pas travailler sur plusieurs coups en même temps. Surtout que, en ce qui concerne les Spurs, la possibilité de racheter une partie majoritaire est envisageable, même si cela pourra difficilement se faire par le biais de QSI, qui détient toujours le PSG.
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Mais le fait que Daniel Levy soit ouvert à la vente d’au moins une partie de ses parts, et ses récentes déclarations allant en ce sens cet été où il avait fait comprendre qu’il se devait d’être à l’écoute des offres si cela permettrait de faire grandir Tottenham, donne les bases d’une discussion qui se poursuit selon le média spécialisé. Ce dernier précise que tout pourrait se décanter d’ici la fin de l’année 2023, avec notamment un enchainement musclé qui est espéré du côté du Qatar. A savoir la possibilité d’investir dans Tottenham, et celle d’ouvrir le capital du PSG à des investisseurs américains, plus pour des besoins diplomatique que pour des vraies raisons économiques.