Tandis que Le Parisien et Canal-Supporters affirmaient ce samedi que Romain Mabille n'avait pas été placé en garde à vue vendredi dans le cadre d'une enquête sur des violences commises en marge du match entre Troyes et Reims, le président du Collectif Ultras Paris a lui confirmé l'information de L'Equipe, à savoir qu'il avait été bel et bien mis en garde à vue vendredi. Mais le responsable du CUP a fermement démenti, sur le site internet du quotidien francilien, avoir une quelconque responsabilité dans ces graves incidents qui avaient fait un blessé dans le camp des fans rémois.
« J’ai été convoqué, je suis arrivé à 10 heures et je suis reparti à 17 heures. J’ai été placé en garde à vue pendant le temps de cette audition, parce que c’est la procédure, mais comme il n’y avait rien contre moi, ils m’ont laissé partir. J’ai expliqué que je n’avais rien à voir avec là-dedans. On cite mon nom dans plusieurs histoires alors que je n’y suis pour rien. Je reste président et je vais continuer à participer comme d’habitude. Il n’y a aucune raison que ça change », a précisé Romain Mabille, clairement déterminé à se défendre.