En début de saison dernière, le climat était extrêmement tendu au Parc des Princes après le come-back de Neymar face à Strasbourg.
Après un feuilleton mercato long de plus d’un mois, durant lequel il souhaitait rejoindre le FC Barcelone, l’international brésilien a finalement rejoué avec le PSG début septembre… sous les sifflets du Parc des Princes. Un match dont tout le monde se souvient puisqu’il s’est soldé par un but exceptionnel de Neymar, d’une bicyclette dans le temps additionnel. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’ancienne star du Barça s’est refait une réputation dans la capitale française. Toutefois, une bonne partie du public ne lui a pas pardonné comme le concède Romain Mabille, président du Collectif Ultra Paris, dans les colonnes de France Football.
« Tu ne peux pas lancer n’importe quoi n’importe quand. La tribune pourrait ne pas réagir et ça ferait un flop. Prenons l’exemple de Neymar qui met un but. C’est impossible de lancer le chant pour lui. Même si la moitié lui a pardonné, il y a le risque qu’une autre partie le siffle ou ne comprenne pas. Un capo doit être le reflet de sa tribune, et pour ça, il doit la connaître, savoir comment elle va réagir » indique le patron du CUP, avant de poursuivre. « Quand tout va bien, capo, t’es le chef, le meilleur, c’est beau. Mais si tu fais un truc qui ne va pas, on te lâche et tu ne reprends jamais le micro ou le mégaphone. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Pour porter une tribune derrière toi, il faut une vraie légitimité. Un bon capo, sa tribune le kiffe, elle est derrière lui ». Neymar est donc prévenu, contrairement à Edinson Cavani, il n’aura sans doute jamais sa chanson au Parc des Princes…