Nommé entraîneur du Paris Saint-Germain cet été, Unai Emery est confronté à ses premières difficultés au club de la capitale.
Tout d’abord sur le plan sportif puisque l’Espagnol doit s’adapter à la Ligue 1 et aux préférences de ses joueurs. Mais ce que l’ancien coach du FC Séville n’avait peut-être pas prévu, c’est que la presse soit à l’affût du moindre faux pas ou de la plus petite tension. Passé sur le banc du PSG (1996-1998), Ricardo est bien placé pour témoigner.
« Dur d’entraîner à Paris ? C’est à cause de vous (rires). La médiatisation à Paris, c’est sans aucun doute ce qu’il y a de plus dur, a confié le Brésilien dans les colonnes de L’Equipe. Tout est regardé, analysé. Paris est un club très exposé. On a une semaine pour s’adapter, même pas en fait, on a trois jours d’état de grâce (rires). Le temps de poser ses affaires. » Du coup, Ricardo préfère attendre avant de juger les débuts d’Emery à Paris.
Les exigences de la L1
« Cela fait quatre mois qu’il est arrivé. Il faut laisser du temps, a conseillé l’ex-défenseur central. Il faut que les gens sachent quelque chose : le championnat de France, ce n’est pas facile. Ce n’est pas un championnat où on débarque et s’impose tout de suite. Il y a une culture du foot, avec des choix tactiques, des équipes plus regroupées. Ce n’est pas l’Espagne ni l’Angleterre. Regardez, même Carlo Ancelotti, avec son palmarès extraordinaire et une forte expérience, a eu quelques mauvais résultats et a dû s’adapter. » Mais en tant que successeur du Français Laurent Blanc, Emery est forcément attendu au tournant.