C’est l’un des nouveaux projets de Nasser Al-Khelaïfi, et il sera certainement l’un des plus compliqués à accomplir au Paris Saint-Germain.
Non, il ne s’agit pas de remporter la Ligue des Champions, mais bien de créer un nouveau Parc des Princes. L’idée est d’agrandir le stade de la Porte d’Auteuil pour augmenter largement sa capacité, pour mieux le valoriser, générer plus de recettes et même lui donner un nouveau nom apposé au précédent. Si déjà architecturalement et techniquement, changer le Parc des Princes semble très délicat, s’adonner au « naming » en collant le nom d’une marque n’est guère plus tentant selon Christophe Lepetit.
« Le Parc restera toujours le Parc, il sera difficile de lui associer un nom commercial. Mais on l’a fait ailleurs dans le monde et au Vélodrome, alors pourquoi pas ? C’est très porteur pour une marque d’associer son image à la marque PSG, qui est l’un des cinq ou dix clubs les plus puissants du monde dans le foot. Le montant d’un tel naming est très difficile à évaluer. En France, ils tournent autour de 3 M€ pour les principaux. On peut tabler sur 5 à 8 M€ pour le Parc, mais on n’ira jamais sur les montants vus dans d’autres stades. La plupart sont neufs ou rénovés, et le marché français n’est pas aussi mature que d’autres. Même si le PSG a changé de galaxie, je ne suis pas certain qu’il soit aussi installé que le Real Madrid ou Manchester United. Et la renommée de la Ligue 1 est inférieure. Ce serait donc une goutte d’eau dans le budget du PSG. Si on veut un effet levier, ce n’est pas le naming du Parc des Princes qui va changer significativement la donne. En revanche, c’est une recette nette supplémentaire, dans un contexte où tous les millions sont bons à prendre », a résumé cet économiste du sport dans les colonnes du Parisien. Pas de jackpot au bout donc, et une perte d’identité forte, pas sûr que l’idée du « naming » fasse sa route au PSG.