Dans sa chronique pour France Football, Julien Cazarre s'est attaqué ce mardi au mercato du Paris Saint-Germain. Et pour le chroniqueur de J+1, qui affiche ouvertement son statut de supporter du PSG, le cru 2018 des transferts du club de la capitale a un petit goût qui rappelle les plus belles heures de l'ère avant le Qatar. Et pour Julien Cazarre, la nostalgie a du bon finalement.
« Nous venons de revivre dans les dernières minutes de ce mercato d’été les plus belles heures du club de la capitale. Qui ne se souvient pas de ces grandes années où les noms les plus ronflants jonchaient les gazettes de sports de l’époque. On annonçait Lineker, Laudrup... et bim ! Calderaro. On promettait Boban, Savicevic... et bam ! James Debbah. On te faisait rêver avec Deco, Valeron... et bam ! Charles-Édouard Coridon. Adriano ? Heu non, non, Vampeta (...) Avec, en point d’orgue, le mercato 2001 et ses quatre renforts de poids : Alonzo, Potillon, Alex et Aloisio, tous fraîchement arrivés de Saint-Étienne rétrogradé en... Deuxième Division. La belle époque ! Et là, alors qu’on n’y croyait plus, qu’on imaginait qu’allait tomber un Rakitic, un Bonucci ou un Boateng, badaboum ! Choupo-Moting ! Un gaillard de vingt-neuf ans de Stoke City, tricard en Angleterre, c’est pas beau ça ? Et attends fréro, c’est pas fini ! Un mec troisième arrière gauche du Bayern, tout le temps blessé, et un puceau de la Bundesliga qui semble tout droit sorti des Marseillais à Mykonos. C’est génial, on dirait le mercato des Girondins ou du Stade Rennais ! Merci les mecs, ça c’est le Paname qu’on aime, bientôt le retour des Boulogne Boys, du challenge Wanadoo et des Caddies retournés où on fait calciner les merguez », écrit un Julien Cazarre, déchaîné par ces renforts du mercato 2018.