Alors que Layvin Kurzawa est clairement en difficulté du côté du Paris Saint-Germain depuis le début de la saison, Bruno Salomon veut qu'Unai Emery lui colle la pression avec un statut de remplaçant.
De retour à Clairefontaine avec l'équipe de France ce lundi, Layvin Kurzawa traverse des moments difficiles. Empêtré dans son affaire de chantage à la vidéo, dans laquelle il aurait insulté son sélectionneur Didier Deschamps, le latéral n'est pas exempt de tout reproche sur le terrain. Loin de là même. Si le club de la capitale française réalise un départ tonitruant en Ligue 1 et en Ligue des Champions avec son attaque de feu, l'ancien joueur de Monaco est pratiquement méconnaissable dans son couloir gauche. Pas aussi incisif offensivement et toujours aussi friable défensivement, Kurzawa a même du souci à se faire selon Bruno Salomon.
« J’espère que cette trêve réussira à Layvin Kurzawa. J’espère que ça lui fera du bien parce qu’au PSG il est à côté de ses pompes. Ses prestations sont quasi-transparentes. Pourtant il est convoqué et il va certainement jouer samedi un match crucial contre la Bulgarie. Cela me fait penser à un enfant qu’on envoie en colonie de vacances. Son année scolaire est mauvaise, certes avec des circonstances atténuantes. Mais on espère qu’il va se refaire la cerise en retrouvant d’autres petits copains et un moniteur peut-être plus sympa… GO Dédé… Même si je trouve qu’Unai Emery est un peu trop gentil avec lui. Il le laisse titulaire alors qu’un garçon commence à faire des prestations intéressantes. J’ai trouvé Yuri Berchiche très bon samedi face à Bordeaux. Il apporte, il fait des passes décisives, et surtout il est plus sécurisant en défense que son homologue qui est à chaque fois perdu. Il serait temps d’instaurer plus de concurrence, de mettre Kurzawa sur le grill pour voir sa réaction. Pourvu qu’il nous revienne en meilleure forme après la trêve », a lancé, sur France Bleu, le journaliste, qui pense donc que Yuri peut pousser Kurzawa sur le banc si l'Espagnol continue de réaliser de belles performances et surtout si Emery fait valoir sa fameuse loi de la concurrence sportive.