Tandis que l'UEFA a haussé encore le ton sur le fair-play financier, lundi via la voix de son président, le Paris Saint-Germain sait au moins qu'il peut compter sur le soutien du président de la Fédération Française de Football, membre de l'instance européenne du football. Interrogé ce mardi dans L'Equipe, Noël Le Graët est clairement monté au créneau afin de faire connaître sa position dans le dossier du fair-play financier. Car pour le patron de la FFF, le PSG fait bien les choses, ce que la DNCG confirme, et cette décision de l'UEFA de déclencher une enquête ressemble à une réaction face à la jalousie de certains gros clubs.
« En France, le système, dont la DNCG est le garant, est basé sur l'équilibre financier. Le PSG a toujours tenu ses engagements. On ne peut lui faire aucun reproche sur les plan fiscal, social. Je le vois mal ne pas respecter les règles en vigueur en France. L'UEFA s'inquiète. Elle ne s'est pas trop inquiétée pour d'autres à un moment. Notamment en Liga. Vous trouvez qu'elle fait du zèle ? On reproche au PSG de bénéficier d'aides d'État. Nous ne pouvons pas, nous, dirigeants du football français, être contre un grand club qui veut rivaliser avec les meilleurs, être contre nos gouvernants, qui apprécient le Qatar. Les rapports politiques entre nos deux pays sont de grande qualité. Je ne vois pas où le PSG aurait fauté. Le fairplay financier a permis d'épurer les comptes mais quels clubs, à part ceux de petites nations, ont été sanctionnés ? L'UEFA a touché le Real ? Le Barça ? Un club anglais ? Selon les pays, les clubs ne sont ni taxés, ni imposés de la même façon. Il y a aussi une pointe de jalousie, je pense. Dans la cour des grands, on a du mal à accepter, sans doute, un petit nouveau », constate le président de la Fédération Française de Football.