Désormais plus connu pour sa gestion (réussie) du parc d'animation du Puy-du-Fou que par sa carrière politique, même s'il a été deux fois candidat (malheureux) aux élections présidentielles, Philippe de Villiers sera évidemment un chaud supporter des Herbiers mardi soir à l'occasion de la finale de la Coupe de France contre le PSG. Evoquant dans Le Point ce choc à priori déséquilibré, l'ancien président du Conseil Général de la Vendée a des trémolos dans la voix et mise évidemment sur les valeurs qui lui sont chères.
« Quel match allégorique ! C'est le duel du football couillu contre le football friqué. Le joueur le mieux payé des Herbiers gagne 3.000 euros par mois, Neymar au PSG, lui, 3 millions d'euros ! Le budget des Herbiers est de 2 millions d'euros par an, celui du PSG de 500 millions d'euros ! Nous allons probablement prendre une branlée, mais notre petite ville sera présente pour jouer en finale de la Coupe de France, à Paris, devant le président de la République (...) Attention, loin de moi l'idée de critiquer le PSG. Mais quand on perd aux Herbiers, ça pleure dans les tous les cafés ; quand le PSG perd en quart de finale de la Ligue des champions, ça pleure au Qatar ! (...) Dans notre tradition de rebelle, nous, les Vendéens, n'avons pas l'habitude de mettre la corde au cou quand nous venons à Paris », lance Philippe de Villiers, qui sera installé dans la tribune officielle du Stade de France. La rébellion a ses limites.