Courageux face au Bayern Munich en Ligue des Champions, Colin Dagba fait la fierté des supporters du Paris Saint-Germain. Sa cote de popularité repose pourtant sur une erreur.
Sans les méformes de ses concurrents, Colin Dagba n’aurait peut-être pas eu son heure de gloire. Le latéral droit a en effet profité des mauvaises performances de Thilo Kehrer et de la convalescence d’Alessandro Florenzi, à peine remis du Covid-19, pour enchaîner une nouvelle titularisation face au Bayern Munich en quarts de finale de la Ligue des Champions. Résultat, le Parisien, en difficulté à l’aller, a largement rivalisé avec Kingsley Coman au retour. D’où la fierté des supporters pour celui qu’ils voient comme un titi, à tort.
« Je pense que tout le monde me considère comme un titi, et moi je fais pareil ! Je suis arrivé en U19, donc j'ai connu le centre de formation, a expliqué Colin Dagba sur PSG TV. Après moi, je suis du Nord parce que mes parents ont déménagé pour le travail. Mais toute ma famille est sur Paris, j’ai toujours eu ce lien avec cette ville, avec ce stade où la famille allait. J'ai toujours aimé la ville de Paris et quand j'ai signé au club, c'était le plus beau jour de ma vie. »
Le « père » Dagba
« Et quand je joue des matchs comme face au Bayern, je suis très, très fier de représenter le centre de formation à un tel niveau. J’espère qu’ils sont aussi fiers de moi, a poursuivi l’international Espoirs français. D’ailleurs, pour les jeunes qui arrivent, j’essaye de leur donner des conseils à mon tour, sur le terrain, en dehors, quand il faut aller à la gym… Presnel (Kimpembe), c’est un peu leur grand-père, et moi, je suis un peu plus jeune alors je prends le relais, je deviens leur père (rire) ! » Titi ou non, Colin Dagba pourrait convaincre le PSG de lui laisser une place importante dans l’effectif la saison prochaine.