Auteur d'un but et d'une passe décisive contre Chelsea mercredi (1-2 pour les Parisiens), Zlatan Ibrahimovic est bien évidemment l'homme de ce huitième de finale retour de la Ligue des Champions.
Pourtant, lorsque Dominique Séverac évoque le nom du Suédois, ce n'est pas pour le féliciter après sa prestation européenne. En effet, le journaliste présent sur le plateau de L'Equipe 21 n'a pas du tout apprécié les récentes déclarations de l'attaquant, qui s'est permis d'affirmer que le Paris Saint-Germain existait depuis trois ans, soit depuis l'arrivée des Qataris.
« Un club, ce n’est pas un projet, c’est un héritage. Il faut respecter ça, a réagi le spécialiste du club de la capitale. Il y a eu des gens qui ont travaillé. Moutier, Le Guen et Denisot, qui a eu une grande présidence. Il s’est passé de grandes choses avec des titres, des grands entraîneurs et des grands joueurs. On ne peut pas rayer tout ça d’un trait. Il y a eu beaucoup de travail avant lui, et du beau travail. » De toute façon, pour Séverac, Ibra n'est pas celui qui a permis au PSG de franchir un cap.
Di Maria a tout changé
« Paris a toujours été plus fort que Chelsea, même lors de l’élimination de la première année. Il se passe quelque chose cette année. Un joueur change le décor, c’est Di Maria, a estimé notre confrère. Il a une position impossible à trouver pour l’adversaire selon qu’il soit à droite, au milieu, en attaque… Il a une vision du jeu et une conservation du ballon essentielles dans le jeu du Paris Saint-Germain. Il change tout. Le second but Thiago Motta-Di Maria-Ibrahimovic est fantastique. Le PSG a progressé avec Di Maria. » Autrement dit, l'Argentin répond pour le moment aux attentes de ses dirigeants qui avaient investi 63 millions d'euros dans son transfert l'été dernier.