A cause de la participation de certains membres à la manifestation au domicile de Neymar, le Collectif Ultras Paris se retrouve dans le viseur de Nasser Al-Khelaïfi. Le président du Paris Saint-Germain ne souhaite plus discuter avec le groupe de supporters. Résultat, plusieurs dirigeants s’interrogent sur la présence de l’association la saison prochaine.
Le Collectif Ultras Paris aurait peut-être mieux fait d’épargner Nasser Al-Khelaïfi. Cette semaine, le groupe de supporters a organisé une manifestation au siège du Paris Saint-Germain et a notamment critiqué le président. De quoi provoquer la colère du Qatari, qui n’oublie pas son implication pour le retour des Ultras au Parc des Princes il y a quelques années. Remonté, Nasser Al-Khelaïfi ne s’est pas présenté à la réunion avec le CUP, un rendez-vous qui devait permettre d’apaiser les tensions.
Communiqué du 10 Mai 2023.@PSG_inside @A_N_Supporters pic.twitter.com/ZTwHjE7hVp
— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) May 10, 2023
En effet, le président n’a pas du tout apprécié la manifestation devant le domicile de Neymar. Le patron du Paris Saint-Germain estime que les supporters ont dépassé les limites, écrit le journal L’Equipe. La réunion n’a donc rien donné, d’où le communiqué du CUP qui a annoncé la cessation de ses activités. Pour nos confrères, ce coup de pression ne devrait pas affecter un personnage aussi rancunier que Nasser Al-Khelaïfi, persuadé que le groupe de supporters a contribué aux contestations à Bougival.
Le PSG s'interroge sur le CUP
Rappelons que des membres, et au moins un leader du CUP, ont participé à la manifestation contre le Brésilien. L’association, qui estime ne pas avoir franchi les limites, reste ouverte à la discussion, tout comme le club de la capitale. Mais en interne, certains dirigeants se demandent s’il est nécessaire d’effectuer autant d’efforts pour 2 000 à 3 000 supporters, autrement dit le CUP, pendant que plusieurs milliers de fans attendent pour s’abonner. Alors que le groupe se charge de l’ambiance au Parc, sa présence n’est plus jugée indispensable.