C’est le cas depuis la création du fair-play financier, le PSG est dans le collimateur de l’UEFA pour ses dépenses qui ne sont pas toujours en adéquation avec ses revenus.
La donne est en train de se stabiliser ces dernières années, notamment car le champion de France multiplie ses rentrées d’argent par des sponsors moins directement liés au Qatar qu’au début. Mais les folles dépenses de l’été 2017 ont toutefois provoqué quelques sueurs froides aux dirigeants parisiens lors des derniers rendez-vous devant l’UEFA. Cela ne devrait pas être le cas pour le prochain dossier, grâce à la maestria de Leonardo. Le PSG avait pour obligation de ne pas franchir la barre des 30 ME de déficit sur trois ans depuis 2017. La « faute » au transfert de Kylian Mbappé, qui n’a pas été considéré par l’UEFA comme un prêt avec option d’achat, mais bien comme un achat direct, la condition d’achat un peu ridicule (le maintien du PSG en L1) n’ayant pas trompé l’instance européenne.
Résultat, le Paris SG était surveillé cet été, et il a parfaitement rempli son objectif avec une balance positive du mercato de 14 ME. Grâce à la vente de nombreux jeunes, et a des investissements limités et un dernier coup de maitre signé Leonardo, comme le révèle L’Equipe. En effet, le directeur sportif a obtenu le prêt sans option d’achat automatique de Mauro Icardi, alors que l’Inter, qui venait de prolonger le joueur, souhaitait absolument y associer une option automatique à hauteur de 70 ME. Leonardo a eu gain de cause, et discutera donc librement du transfert ou non de l’Argentin en fin de saison, avec une option d’achat classique, évitant ainsi le PSG de rentrer dans ses comptes une dépense à 70 ME qui aurait fait basculer le club francilien dans le rouge vif aux yeux du fair-play financier.