Les clubs français sont à l’arrêt total au niveau des compétitions depuis désormais plus de quatre mois. Le PSG fait partie des clubs les plus attendus à la reprise avec deux finales nationales, puis un quart de finale de la Ligue des Champions à disputer courant août.
Aucun préparateur physique au monde ne peut avoir l’expérience d’une telle coupure dans le football, puisque jamais le ballon rond ne s’était arrêté de tourner en France aussi longtemps depuis la deuxième guerre mondiale. Une coupure interminable pour les joueurs, qui ont tenté de s’entretenir du mieux possible avec des appareils de musculations et du cardio. A la reprise, le PSG a toutefois décidé de prendre des mesures exceptionnelles en refusant toute préparation classique. Le problème aurait été évident : digérer une remise en forme musclée aurait pris du temps et des matchs, et avec le programme qui attend le Paris SG, cela n’était pas envisageable. C’est pourquoi le staff a opté pour une préparation individualisé en fonction des besoins, du temps de jeu et des réactions à la reprise des entrainements et des matchs.
Un programme à la carte qui a ravi les joueurs, plutôt convaincus par ce choix de ne pas mettre tout le monde dans le même sac sur le plan physique. Avec toutefois un choix de taille en ce qui concerne le pic de forme : objectif Ligue des Champions, et pas plus tôt. « Dans le scénario établi par le PSG, l’équipe doit être au top pour la Ligue des Champions, davantage que pour les Coupes nationales, même si elles n’ont évidemment pas été négligées », écrit ainsi Arnaud Hermant dans L’Equipe ce jeudi. Le PSG peut ainsi se permettre de monter encore en puissance d’ici la mi-août, avec le risque d’avoir une forme encore incertaine lors des rendez-vous face à l’ASSE et l’OL. De ce qui a pu être montré lors des matchs amicaux du PSG, il ne faudra tout de même toutefois pas trop compter sur une baisse de régime physique de Neymar, Mbappé et compagnie.