Le bras de fer a eu lieu pour Neymar, et le Paris SG a été battu à plat de couture.
Le champion de France espérait bien conserver Neymar avec lui pendant la trêve internationale, et s’assurer ainsi du prompt rétablissement de sa star en vue des matchs capitaux de la phase retour de Ligue des Champions. Il n’en sera rien puisque, comme il en a le droit, le Brésil a demandé à récupérer Neymar après sa convocation avec le Selaçao. Le point médical est déjà en tête et le numéro 10 du PSG s’est vu fixer comme objectif d’être prêt pour le choc face à l’Uruguay, le 17 novembre. Cela voudra dire une nouvelle sollicitation avec un match physique sans réelle préparation et reprise prolongée de l’entrainement, et après cela un retour rapide en France pour le sprint final avec le PSG. De quoi faire hurler les dirigeants parisiens, qui voulaient surtout éviter ce scénario, tout comme le joueur, qui était favorable à l’idée de rester à Paris. Mais le Brésil a tranché, et n’a pas eu besoin de beaucoup d’explications pour justifier son choix, la contestation n’en étant pas possible.
« J'ai des contacts fréquents avec le médecin du PSG et nous connaissons la condition physique de Neymar depuis le jour de sa blessure en Ligue des champions. Nous pensons qu'avec une semaine intensive de traitement et avec la structure du Centre d'Excellence de Granja Comary nous avons la possibilité de le récupérer pour le deuxième match. Nous suivrons de près son évolution », a livré le médecin de la sélection Rodrigo Lasmar, qui n’en a souvent fait qu’à sa tête en ce qui concerne la santé de Neymar. Il n’empêche, une promesse a été faite au PSG. « Le département médical et Tite ont été catégoriques en disant à Leonardo qu'ils ne risqueraient jamais la santé des joueurs qu'ils convoquent », a fait savoir Juninho Paulista, le coordinateur de l’équipe du Brésil, histoire d’apporter un peu de réconfort au PSG qui craint de récupérer un joueur encore douloureux de sa blessure aux adducteurs.