Le 3 août 2017, le Paris Saint-Germain entrait dans l’histoire du football mondial en payant le plus gros transfert de tous les temps pour recruter Neymar.
En levant la clause libératoire à 222 ME de l’international brésilien de Barcelone, le champion de France en titre participait de manière directe ou indirecte à l’inflation des prix sur le marché des transferts. Après cet énorme deal, les ventes de joueurs à plus de 100 ME se sont enchaînées, de Kylian Mbappé à Philippe Coutinho en passant par Ousmane Dembélé. Mais pour l’heure, le record du Qatar avec Neymar tient toujours. Et pour Marcos Motta, l’un des avocats ayant été sollicité dans le cadre du transfert du Brésilien au PSG, il est certain que ce chiffre colossal n’est pas prêt d’être battu. Un constat d’autant plus valable avec la crise du Covid-19…
« L’opération Neymar a été difficile à finaliser. La question que je me pose, c’est est-ce que Neymar a gonflé le marché ou est-ce que le marché a gonflé le prix de Neymar ? » s’est questionné Marcos Motta sur ESPN, avant de poursuivre. « Selon moi, ce chiffre de 222 ME ne devrait pas être dépassé dans le futur. Et encore moins maintenant avec la crise du Covid-19. Avant la pandémie, nous avions plus de contrôle financier grâce à l’UEFA, au fair-play financier. Et cela a très bien fonctionné, car le marché s’est stabilisé et n’a pas flambé davantage. Les transferts et les salaires ont commencé à se stabiliser. Ma première négociation dans le football a été celle qui a amené Gamarra à Flamengo. Ce contrat comportait 3 pages à l’époque. Avec Neymar, nous avions un contrat de plus de 50 pages et plus de 20 avocats impliqués ». Assurément, un transfert aussi gigantesque que celui de Neymar de Barcelone au Paris SG n’est pas prêt de voir le jour dans les mois à venir.