Sur le point de perdre Adrien Rabiot, qui refuse de prolonger son contrat, le Paris Saint-Germain n’en veut pas seulement à son milieu de terrain.
Le leader de Ligue 1 est également remonté contre le FC Barcelone, le futur club annoncé de l’international français. Le directeur sportif Antero Henrique lui reproche d’avoir contacté le Parisien sans l’accord de la direction francilienne. Un coup de gueule qui amuse le quotidien Mundo Deportivo, et notamment son directeur Santi Nolla qui a tenu à rafraîchir la mémoire du Portugais.
Henrique remis à sa place
« Ce n’est pas la personne la mieux placée pour donner des leçons d’éthique. Il a récemment déclaré que le FC Barcelone avait enfreint les règles en concluant un accord avec Adrien Rabiot avant les six derniers mois de son contrat. Nous parlons de celui au PSG qui a dessiné la stratégie pour recruter Neymar, a rappelé notre confrère espagnol. Aucun dirigeant français n'a parlé au joueur avant sa signature ? Le PSG a payé sa clause sans lui parler avant ? La règle encourage l’hypocrisie et cela devient une farce. Tous les clubs négocient avant avec les joueurs et n’attendent pas les six derniers mois de contrat. »
L’occasion pour lui de s’adresser à la FIFA. « La législation sportive espagnole prévoit des clauses libératoires qui n’existent pas dans certaines ligues. C’est une inégalité, a-t-il dénoncé. Tout cela devrait être uniformisé et il faudrait revenir sur cette règle des six mois. Quel problème y a-t-il à parler avec un joueur, généralement avec son représentant, pour connaître ses intentions pour l’avenir ? Cela fait partie de la pratique naturelle de toute négociation. L’interdire est un manque de bon sens et encourage l’hypocrisie. »
MD fait taire le PSG
« (…) Mais le plus difficile à comprendre, c’est que lorsque ceux qui ne respectent pas la règle en sont victimes, ils deviennent les défenseurs de l’éthique. Le PSG n'a pas de leçon à donner en étant constamment soupçonné de ne pas respecter le fair-play financier. (...) Cela leur fait mal que Rabiot ne prolonge pas. Cela se comprend. Mais donner des leçons ? Surtout pas », a taclé le journaliste, qui avait besoin de vider son sac sur Paris.