Toujours marqué par le départ de Lionel Messi à l’été 2021, le FC Barcelone rêve de récupérer le Parisien libre l’été prochain. Mais le club catalan a-t-il les moyens de l’intégrer à sa masse salariale ? Son vice-président économique n’a aucun doute.
Les intentions de Joan Laporta sont connues. A plusieurs reprises, le président du FC Barcelone a exprimé ses regrets quant au départ de Lionel Messi. Le dirigeant, malgré un accord avec l’Argentin, avait été contraint de le pousser vers la sortie pour des raisons financières. Depuis, le patron du Barça ne cesse d’afficher sa volonté de récupérer le meneur de jeu du Paris Saint-Germain. Certes, le contrat de la Pulga expire l’été prochain. Mais il y a de quoi s’interroger sur la capacité du Barça à payer ses revenus, la masse salariale du club étant dans le viseur de la Liga.
Le Barça en a les moyens
Rien d’inquiétant d’après le vice-président économique des Blaugrana. « Si le retour de Lionel Messi est envisageable ? S'il revenait, ce serait gratuitement, donc ce serait viable en ce qui concerne mon domaine même si je ne l'ai pas pris en compte dans le budget, a répondu Eduard Romeu sur Catalunya Radio. C'est une icône du club, ce sera toujours sa maison. Mais ce sera une décision sportive. Je ne pourrai rien dire à personne parce que je ne sais rien à ce sujet. » Le dirigeant a ensuite poursuivi son discours rassurant sur les finances du FC Barcelone.
Nasser Al-Khelaifi : « L'UEFA doit faire quelque chose pour le Barça et ses leviers. Si l'UEFA le permet, les autres équipes feront de même. L'UEFA a son règlement, elle va analyser la situation ». pic.twitter.com/aWdTLPQcAw
— BeFootball (@_BeFootball) September 28, 2022
« Nous avons sauvé le Barça, mais nous n'avons pas résolu tous les problèmes, tout n'est pas encore sain, a prévenu le dirigeant. Il faut encore beaucoup d'austérité, beaucoup de rigueur et il y a beaucoup de travail à faire. Quand est-ce que le club sera sain ? Dans les cinq prochaines années. Lors de la saison 2024-2025, on sera au niveau qui nous correspond. On passe par une période où l'on ne pouvait pas payer les salaires, on devait impérativement restructurer la dette. On a gagné en tranquillité. » Le tout grâce à la vente d’actifs dénoncée par le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi.