Souvent pointé du doigt après une première saison mitigée à la tête du Paris Saint-Germain, Unai Emery n'est pourtant pas le responsable numéro un de l'échec parisien pour Jean-Michel Larqué.
Samedi prochain, lors de la finale de la Coupe de France contre Angers, le club de la capitale aura l'occasion de sauver un peu sa saison sur la pelouse de Stade de France. En gagnant ce trophée, Paris réaliserait un triplé national, avec le Trophée des Champions et la Coupe de la Ligue. Sauf que ceci ne suffit pas aux dirigeants qataris, qui ne jurent plus que par la Ligue des Champions. Et sous les ordres d'Unai Emery, la campagne européenne a été catastrophique avec la cuisante défaite à Barcelone dès les huitièmes de finale... Jugé coupable par certains spécialistes, aux côtés de ses joueurs, l'entraîneur espagnol n'est pas l'unique fautif, selon Jean-Michel Larqué.
« Emery est un des responsables de l’échec, pas le seul. Mais à la hauteur de ses responsabilités de président. Nasser Al-Khelaifi a fait plus de bonnes choses que de mauvaises depuis qu’il est au PSG. Mais cette saison, on ne peut l’exonérer de la responsabilité de l’échec relatif. NAK comme parfois un joueur, ou un entraîneur, n’a pas été en forme. Il n’a pas trouvé le bon directeur du football, qui à part de Draxler et Meunier n’a pas trouvé les bons joueurs. Pourquoi Ben Arfa a été liquéfié cette saison ? C’est sa responsabilité et celle de l’entraîneur. À son niveau, en tant que président, il a participé à ce relatif échec », a lancé, sur RMC, Larqué, qui taille donc à la hache le président Al-Khelaïfi, incapable de sortir les bonnes cartes de son chapeau pour faire progresser son club...