Annoncée depuis désormais des mois comme imminente, la prolongation de contrat de Neymar au PSG n’est toujours pas effective. L’occasion pour la SuperLigue et ses nouveaux clubs d’entrer dans la danse et de tout chambouler ?
En tout cas, c’est tout le paysage du football européen qui pourrait être bouleversé avec cette nouvelle compétition qui réunit pour le moment 12 clubs parmi les plus prestigieux. Si le Real Madrid est souvent mis en tête d’affiche avec la Juventus Turin, le FC Barcelone fait partie de ce cercle fermé. Le club catalan, qui a récemment changé de président pour remettre Joan Laporta, souffre de grosses difficultés économiques malgré ses revenus colossaux. Conserver Lionel Messi est la grande priorité du géant barcelonais, mais tous les rêves pourraient redevenir possibles avec les revenus promis par les membres fondateurs de la Super Ligue, puisqu’il est question de possibles droits TV de 3 milliards d’euros. De quoi faire migrer les meilleurs joueurs vers des clubs de ce club haut de gamme des membres de la SuperLigue ?
C’est ce qu’espère Anas Laghari, secrétaire général de la SuperLigue, interrogé à ce sujet dans Le Parisien. Il vend clairement du rêve à des joueurs comme Neymar, alors que le PSG n’a pas été invité pour le moment à participer à cette compétition, et n’est pas certain du tout d’accepter si cela devait être le cas. « Nous voulons créer le meilleur football. C’est une compétition que tout le monde a envie de voir, qui fait rêver les gens, les jeunes, pour renouveler un football entré dans la folie des transferts et de l’argent. Les jeunes générations s’intéressent moins au football, se concentrent sur la console ou autre chose et ne se connectent que pour les grands matchs. Mais ces grands matchs n’arrivent que rarement. On note une frustration chez les joueurs qui ont envie de jouer ces grands matchs face à ces grands joueurs. Neymar rêvait de jouer face à Messi. Il était blessé et peut-être ne pourra-t-il plus jamais jouer face à lui », a souligné Anas Laghari, pour qui le FC Barcelone et le PSG pourraient ainsi ne plus jamais se croiser si les positions actuelles se perduraient. En tout cas, pour le dirigeant de la SuperLigue, l’UEFA ne peut s’en prendre qu’à elle-même, la pandémie de Covid-19 et la nouvelle version de la Ligue des Champions ayant fait accélérer cette décision des grands clubs européens.