Ultra dominateur dans le championnat de France, le Paris Saint-Germain n’a pas attendu l’arrivée des Qataris pour être l’équipe que les gens aiment détester dans l’hexagone.
Un constat qui est toujours de mise avec les succès qui s’enchainent, et l’absence de concurrence en Ligue 1 tape visiblement sur les nerfs de certains. Et cela se ressent jusque dans l’effectif du PSG directement. Se confiant au au blog espagnol Revista Libero, Ander Herrera a évoqué de nombreux sujets, comme son amour sans fin pour la capitale française qu’il décrit comme la plus belle ville qu’il n’a jamais vue, mais aussi sur la jalousie des Français à l’égard du PSG et de ses succès.
« Nous sommes sur une superbe lancée en Ligue 1 et au moindre faux pas, les haters apparaissent ou la presse cherche à créer des problèmes pour remuer le couteau dans la plaie. C'est pour ça qu'en interne, nous avons une mentalité claire : "c'est nous contre le reste du monde". Il faut de la personnalité pour faire partie de ce club. Cet aspect m'a surpris. En interne, c'est un club normal. Depuis l'extérieur, tout le monde fait attention à ce que nous faisons. Toute la France attend que le PSG perde, que le PSG commette une erreur pour l’attaquer mais ce qui se vit à l'intérieur est totalement différent des apparences », a assuré l’ancien joueur de Manchester United, qui certifie que le PSG n’est pas qu’une équipe construite à coups de millions.
« J’accepterais cette critique si le PSG changeait 20 joueurs chaque année, mais ce n’est pas le cas. Mais Marquinhos, Verratti, Thiago Silva ou Cavani sont là depuis très longtemps. Ce sont des joueurs qui ont pris racine ici. Je ne vais pas vous mentir, c’est un club qui paye bien, mais comme le Real Madrid ou Barcelone. Paris est plus que l’argent, Paris vit une explosion au niveau du football qui lui correspond en tant que ville. Cela devient comme Madrid, Lisbonne ou Rome », a souligné le milieu de terrain espagnol, pour qui le PSG n’est clairement pas une simple machine à fric, et mérite le respect pour ce qu’il achève en France, en espérant avoir la même réussite très rapidement en Europe.