Totalement sonné par cette défaite éliminatrice que personne n’avait vu venir à Paris, Nasser Al-Khelaïfi a déploré le scénario catastrophe de cette rencontre, le pénalty sifflé un peu trop facilement contre le Paris Saint-Germain, et la fébrilité forcément déconcertante de ses joueurs. Mais le président parisien a aussi inévitablement été interrogé sur cette saison dont le bilan peut presque déjà être effectué, sachant que, comme souvent à Paris, tout repose sur les performances en Ligue des Champions. Et le dirigeant qatari a déjà donné un premier indice, annonçant qu’il se plierait cette fois-ci aux volontés de son entraineur, qui a maintes fois répété qu’il ne possédait pas un effectif suffisant pour être au niveau des ambitions du club. En froid avec Antero Henrique sur de nombreux dossiers au mercato, Thomas Tuchel a-t-il remporté ce bras de fer pour pouvoir décider de tout l’été prochain ? Il semblerait que oui.
« C'est le foot, pas des mathématiques. Ce n'est pas 1+1 = 2. Ce n'est pas comme ça. Il faudra analyser ce qu'on a fait. Mais si on rejoue ce match 10.000 fois, on ne le perd pas. C'est sûr. Garanti. Tout le monde voulait faire un bon résultat. Après, en prenant un but après deux minutes, le doute est entré dans la tête des joueurs. Je l'ai senti. J'ai confiance en notre coach. Ce n'est pas maintenant, juste après le match, qu'il faut réagir. On veut prendre des décisions à tête reposée. Ce n'est pas le moment pour prendre des décisions, pour parler de cela. On doit analyser ce qu'on a fait, ce que le coach veut. On doit écouter ce qu’il veut. C’est très important. On a confiance en lui. Après, c'est le foot », a livré le président du PSG qui tenait à resté mesuré après cette élimination, mais semble clairement prêt à se plier aux exigences de Thomas Tuchel pour construire l’équipe de la saison prochaine.