En fin de contrat au Paris SG, Grégory van der Wiel est parti cet été, pour signer au Fenerbahçe. Sans regret car il avait bien compris qu’à Paris, on ne comptait plus trop sur lui, même si Letang a essayé de le rattraper au dernier moment, quand le changement d’entraineur a été entériné. Car il faut bien le reconnaître, la relation du défenseur néerlandais avec le technicien français a été délicate, avec beaucoup de non-dits, et une décision qui reste en travers de la gorge de l’ancien de l’Ajax Amsterdam. Il s’agit bien évidemment, en l’absence de Serge Aurier suspendu par le club, de la décision du champion du monde 1998 de titulariser Marquinhos à sa place, puis d’aligner directement l’Ivoirien lors du match aller face à Manchester City, alors que ce dernier était totalement hors de forme. Là, c’était fini dans la tête de Van der Wiel.
« Pour être honnête, on n’avait pas une très bonne relation avec Laurent Blanc. On ne se parlait pas beaucoup. Je ne savais pas ce qu’il pensait vraiment de moi. Parfois, je jouais de gros matchs, je jouais trois matchs d’affilée, puis je pouvais ne pas jouer pendant un mois. Donc ce n’était pas très clair pour moi. Bien sur, mon concurrent Serge Aurier est un très bon joueur, mais après ce qu’il s’est passé l’année dernière et ce qu’il a fait, revenir 4 ou 5 jours après cet incident et jouer un quart de finale en Ligue des Champions… Peut être que tu peux parler avec tes joueurs. Quand Serge était absent, mettre Marquinhos à ma place, c’est le genre de chose qui vous fait dire : ‘Ok tu n’es pas assez bon, tu es le 3ème choix’. J’ai compris que Laurent Blanc ne me trouvait pas assez bon pour le PSG. Marquinhos n’est même pas arrière droit. Même Marquinhos ne voulait pas jouer à ce poste. Pour moi c’était une période difficile. Qu’est ce que j’ai fait de mal? Ne suis je pas assez bon? Dites le moi, je ferai avec ! C’est certainement cela le manque de respect entre Laurent Blanc et moi », a reconnu sur Canal+ un Van der Wiel qui avoue pourtant ne pas regretter son aventure parisien, et surtout la vie dans la capitale française.