Depuis la défaite 2-1 à Dortmund, le Paris Saint-Germain semble sérieusement tanguer. De quoi faire ricaner Julien Cazarre, supporter de longue date du PSG.
Décidément, la période février-mars devient très problématique pour le PSG où tout semble se dérégler lorsqu’arrivent les 8es de finale de la Ligue des champions. Car lorsqu’en décembre le Paris SG a tiré Dortmund, personne ne s’inquiétait réellement, tout comme cela avait d’ailleurs été le cas il y a un an lorsque le hasard avait mis Manchester United sur la route de Neymar et Kylian Mbappé. On connaît la suite. Alors, revenant sur la défaite du Paris Saint-Germain la semaine passée à Dortmund, Julien Cazarre s’amuse de voir qu’un simple 2-1 à l’extérieur, loin d’être dramatique, semble faire voler en éclats le club de la capitale.
Dans sa chronique pour France-Football, l’ancien trublion de Canal+, qui œuvre désormais à la radio, rigole presque de cette situation devenue dantesque au PSG. « J’ai eu la chance de vraiment plonger dans le bain parisien à l’époque des Ginola, Weah et Valdo, c’est pourquoi j’ai une profonde admiration pour ceux qui m’ont rejoint grâce à Alioune Touré, Hugo Leal ou Sammy Traoré. À cette époque, la seule péripétie du PSG, c’était sa traditionnelle crise de novembre, qui se caractérisait par une défaite à Auxerre ou contre Toulon, et les 8es de finale de la Coupe d’Europe n’étaient même pas un sujet de conversation, ça passait crème à l’époque. Quand un club normal perd 2-1 à l’aller en Coupe d’Europe, il a assuré un résultat satisfaisant qui lui laisse de grandes chances de qualification pour le match retour. Quand le PSG perd 2-1 à l’extérieur, le coach dit que l’équipe a eu peur, l’arrière droit ne savait pas qu’il était menacé par une suspension, le frère du défenseur central insulte le coach, la star dit qu’on l’a empêchée de jouer contre sa volonté, le directeur sportif travaille en sous-main pour dégager l’entraîneur et le président est mis en examen pour corruption », fait remarquer Julien Cazarre, qui devra patienter jusqu’au 11 mars pour savoir si ce Paris Saint-Germain réussit à inverser les choses et fait stopper la plaisanterie.