Le retour en pleine forme de Thiago Motta, espéré pour ce week-end, n’aura pas lieu. Le milieu de terrain, touché au genou depuis la fin du mois de septembre et le match à Montpellier, a rechuté à l'entrainement cette semaine, et doit cette fois-ci mettre réellement le clignotant.
Le protocole de soins a pourtant été suivi à la lettre et avec prudence, mais l’Italien a immédiatement compris que seule une opération, plus radicale, parviendrait à réhabiliter entièrement son genou. Cela signifie une absence de probablement deux mois, et surtout une grosse crispation en interne entre le staff médical et le staff technique. Ce dernier souhaitait voir Motta se faire opérer rapidement, dès le mois de septembre, pour être certain de récupérer le joueur totalement rétabli avant la trêve. Le Docteur Rolland a préconisé un traitement sans opération, sans réussite. Comme le souligne L’Equipe, cette situation pourrait avoir des conséquences sur l’organigramme parisien. Unai Emery a perdu confiance dans le staff médical et cette dernière mauvaise nouvelle le conforte dans cette « défiance » selon le quotidien sportif.
Antero Henrique serait plutôt de l’avis de son entraineur espagnol, et souhaite placer un homme fort et proche de lui à la tête du secteur médical, comme il l’a fait ailleurs au club. Pour le moment, seul Nasser Al-Khelaïfi empêche ce changement de camp, lui qui est très proche du Docteur Rolland. Ce dernier a d’ailleurs le soutien des joueurs, opposés à Emery sur le coup, comme l’atteste le fait que Thiago Motta, après des consultations en Italie et aux Etats-Unis, avait décidé de suivre son avis sur l’absence d’opération au genou. Néanmoins, c’est bien sa blessure revenue et son indisponibilité à venir qui cristallise les tensions à ce niveau au PSG.